De la Suisse aux États-Unis : Le parcours inspirant de Yan Monnier

Comment se sont passées vos démarches lors de votre départ ? Visa, déménagement et emménagement ?

Les démarches et l’organisation de cette aventure ont pris plusieurs mois, et tout n’a pas toujours été facile. L’obtention du visa a nécessité une collaboration quasi quotidienne entre mon employeur, un avocat spécialisé dans l’immigration américaine, et moi-même. Le déménagement et l’emménagement ont également demandé une organisation rigoureuse sur plusieurs mois et un travail considérable, rendu possible grâce à l’aide précieuse de mon employeur, de mon épouse, et de notre famille en Suisse. Dans l’ensemble, tout s’est très bien passé, sans gros problèmes, ce qui a grandement facilité notre transition vers cette nouvelle vie aux États-Unis.

Concernant votre vie sociale, avez-vous rencontré des difficultés d’intégration ?

Je pense qu’il y a deux aspects distincts à considérer dans mon intégration. Le premier concerne l’intégration professionnelle avec mes nouveaux collègues américains. Cette intégration s’est très bien déroulée ; j’ai rapidement établi des liens solides avec plusieurs employés, ce qui a facilité les rencontres et les interactions en dehors du travail pour mon épouse et moi.

En revanche, l’intégration sociale en dehors du milieu professionnel a été plus complexe. Les Américains sont généralement très ouverts d’esprit et faciles d’approche pour un premier contact. Cependant, il peut être plus difficile de nouer des liens profonds avec eux en dehors du contexte professionnel. Les relations nécessitent souvent du temps pour se développer et se renforcer, et cela demande un effort supplémentaire pour construire des amitiés durables.

Avez-vous des anecdotes à raconter liées aux différences culturelles ?

Je pense qu’il existe plusieurs différences culturelles entre l’Europe, de manière générale, et les États-Unis. Une différence qui nous marque particulièrement est l’heure des repas. Il nous est arrivé à plusieurs reprises de recevoir des invitations pour aller dîner au restaurant, mais celles-ci se font souvent autour de 17 heures. Pour nous, cette heure correspond davantage à un moment de détente sur une terrasse ou dans un bar entre amis, plutôt qu’à l’heure du repas.

Une autre différence notable est la fréquence des interactions avec des inconnus dans la rue. Il nous est arrivé plusieurs fois que d’engager des conversations de 10 à 15 minutes avec des personnes que nous n’avions jamais rencontrées auparavant. Je trouve que ce genre de situation est beaucoup plus rare en Suisse ou en Europe, où les gens sont généralement plus réservés.

Quels aspects de votre pays d’origine vous manque le plus ?

Depuis notre départ de Suisse, ce qui me manque le plus, c’est sans aucun doute la présence de ma famille et de mes amis. Les moments partagés avec eux étaient une source inestimable de soutien et de bonheur.

En ce qui concerne le pays lui-même, plusieurs aspects me manquent également. La nourriture suisse, avec ses spécialités uniques comme les fondues, les raclettes, et les pâtisseries, est quelque chose que je trouve difficile à retrouver ici. Les paysages suisses, avec leurs montagnes majestueuses et leurs lacs cristallins, offrent une beauté naturelle que j’apprécie profondément.

Envisagez-vous de rentrer un jour ? Si oui, quelles raisons vous y pousseraient ?

Nous envisageons de rentrer en Suisse dans un avenir assez proche. La principale raison de ce retour est notre enfant. Nous souhaitons être plus proches de notre famille afin qu’il puisse grandir entourer de ses proches et que nous puissions partager plus de moments précieux avec eux. La proximité familiale est particulièrement importante pour nous, surtout pour notre enfant, afin qu’il puisse établir des liens forts avec ses grands-parents, ses oncles.

Nous savons que la santé à l’étranger est un sujet très préoccupant. Pourquoi avoir choisi Agoraexpat pour vous aider dans le choix de votre assurance médicale ?

Lorsque nous sommes arrivés aux États-Unis, mon épouse et moi avions une assurance standard en Suisse qui couvrait une partie des soins à l’étranger. Cependant, lorsque mon épouse a commencé à travailler ici aux États-Unis, elle a résilié son contrat avec l’assurance suisse pour souscrire à une assurance américaine fournie par son employeur. Cela suffisait à nos besoins au départ.

Les choses ont changé avec l’arrivée de notre bébé. Mon épouse a cessé de travailler, et nous avons dû revoir notre situation d’assurance. Nous avons d’abord envisagé de conserver pour elle une assurance américaine et pour moi une assurance suisse. Cependant, nous nous sommes rapidement rendu compte que, dans son cas, l’assurance américaine était très coûteuse sans offrir beaucoup d’avantages. Quant à moi, l’assurance suisse standard ne pouvait pas me garantir les mêmes prestations que celles offertes par Agoraexpat aux États-Unis.

C’est à ce moment-là que nous avons commencé à chercher une assurance internationale ou spécialisée pour expatriés. Agoraexpat s’est avérée être la solution idéale, répondant à tous nos critères. Le partenariat qu’ils ont avec les États-Unis a grandement facilité l’utilisation de l’assurance, rendant l’expérience beaucoup plus fluide et pratique pour nous.

Pouvez-vous partager une expérience personnelle qui vous a fait prendre conscience de l’importance d’avoir une assurance médicale aux US ?

L’expérience qui nous a le plus démontré l’importance d’une bonne assurance aux États-Unis a été la grossesse et l’accouchement de mon épouse. Lorsque nous avons pris connaissance des coûts associés à ces soins sans assurance, nous avons rapidement compris que disposer d’une couverture médicale solide aux États-Unis est absolument essentiel. Les montants peuvent être astronomiques, et sans une bonne assurance, ces dépenses peuvent devenir ingérables.

Il est également crucial de choisir une assurance de qualité, même si elle peut être plus coûteuse. Une assurance basique pourrait ne pas tout couvrir, ce qui vous expose à des frais importants malgré la souscription à une couverture. Investir dans une bonne assurance est donc non seulement nécessaire, mais aussi une sage précaution pour éviter des dépenses imprévues qui peuvent rapidement s’accumuler.

Enfin, quels conseils donneriez-vous à toute personne qui envisage de s’expatrier aux Etats-Unis ?

Je pense que le meilleur conseil que je puisse donner est de bien se préparer à l’avance. Il y aura toujours des imprévus, mais l’objectif est de les minimiser autant que possible. Ensuite, si l’opportunité de s’expatrier aux États-Unis se présente pour diverses raisons, je recommande vivement de la saisir. Comme je l’ai mentionné précédemment, ce n’est pas facile tous les jours, mais c’est une expérience à la fois extraordinaire et extrêmement enrichissante.

Il ne faut pas avoir peur, car bien que de nombreuses choses soient différentes, beaucoup d’aspects du quotidien sont similaires à ceux des pays européens. Cette aventure offre une perspective unique sur la vie et permet d’acquérir de nouvelles compétences et une compréhension plus profonde de différentes cultures. En fin de compte, l’expatriation peut être une occasion de croissance personnelle et professionnelle inestimable.

Merci Yan pour ce parcours très inspirant et vous souhaitons pleine réussite dans vos projets !